Être un acteur du CT (FR ou non)
Ça fait un moment que je n'ai pas écrit, j'ai beaucoup de choses à dire mais dans ce substack je vais essayer de me concentrer sur l'arrogance, les amitiés et mon point de vue de notre écosystème.
Commençons par le fait que ma parole est loin d’être une vérité générale. Je suis un mec qui lit des choses qu’il voit passer sur Twitter mais qui interagit très peu avec ces dernières. Pour moi Twitter est devenu une source d’information et un moyen d’en apprendre plus sur ce qu’il se passe dans le monde.
Cela dit, ce réseau n’est pas uniquement utilisé à but informatif. On voit beaucoup de “shitposts” amusants, mais également beaucoup de débats, certains plus constructifs que d’autres.
Maintenant que j’ai posé les bases, il est utile de préciser que cet article est écrit d’une seule traite, ne constitue pas un conseil en investissement et encore moins une incitation à la haine ou adoration envers les personnes citées.
Commençons.
Influenceurs vs Journalistes
L’éléphant dans la pièce qui fait débat depuis maintenant des mois.
Dans un premier temps, je pense que c’est totalement con et inapproprié de comparer ces deux “catégories” de personnes. C’est con car ça veut tout et rien dire. On parle des acteurs d’un écosystème tellement petit où tout le monde se connaît et se parle, que ces deux termes n’ont pas vraiment lieu d’être.
La première question à se poser c’est: À partir de quel moment une personne devient un influenceur ? 10K abonnés ? 100K abonnés ? 15 abonnés ?
La deuxième question à se poser c’est: Comment devient-on journaliste ? En ayant travaillé dans un média ? Doit-on faire des études pour être journaliste ? Faut-il une carte presse ?
On est tous influenceurs à notre petite échelle, que ça soit à nos diners de famille ou sur les réseaux sociaux comme Twitter. Par conséquent, il faut éliminer ce terme et se concentrer sur le contenu que différents personnages du CTFR apportent.
Durant le crash de Luna, 3 Arrows Capital, ou encore plus récemment FTX, ce ne sont pas des journalistes qui couvraient ce qu’il se passait, mais des comptes comme db, Autism Capital ou encore Tree of Alpha. (je vous laisse les liens pour que vous puissiez les retrouver)
Ces personnes sont loin d’être des journalistes. Ces comptes passent leurs journées à poster des news et s’engager dans des débats pour défendre les valeurs de notre écosystème. Certains “journalistes” vont se contenter de reprendre les infos relayées par ces comptes, les traduire et ne jamais citer la source.
J’ai envie donc d’en finir avec ce débat inutile: chacun a sa place dans cet écosystème, qui, je le répète encore une fois, est tellement petit, que se tirer les uns sur les autres n’apportera rien à part tâcher la réputation de ceux qui décident d’envoyer des coups à des gens qui ont amplement mérité leur place. Sujet clos.
La frustration et la reconnaissance
Tu veux vivre de ton contenu ? Tu as besoin d’audience.
Tu veux avoir de l’audience ? Tu dois te faire relayer par des comptes qui ont une grosse audience.
Tu veux te faire relayer par ces comptes ? Interagis avec eux, sois premier partout, poste du contenu pertinent.
Tu veux interagir avec ? Sois vif, active les notifs et trouve des choses à dire.
Tu trouves rien à dire ? Lis plus et apprends.
C’est assez facile d’arriver dans les cryptos et après trois articles lus se dire que c’est un milieu qui est fait pour toi, que tu es un génie et que tu veux passer ta vie dedans. J’ai eu cet épisode aussi, avant de me faire remettre à ma place par Marc Zeller qui m’a expliqué que 90% de ce que j’avais compris était incorrect ou faux.
D’un autre côté, tu peux avoir du contenu pertinent et incroyable et avoir 1 like par tweet pendant que pour d’autres il suffit de tweeter “Vous pensez qu’un jour le $BTC va aller à 100000000?” et avoir 100K impressions (PS: non c’est pas possible pour le BTC d’aller à ce prix là lol).
En fait cette constante course à la reconnaissance et la “fame” force parfois des acteurs pertinents à partir dans du “shitpost” ou encore des débats inutiles. Ce phénomène a obtenu le nom de phénomène Agathe. Ne me demandez pas pourquoi.
Cette frustration est réelle et peut également (et surtout) affecter des personnes qui avaient l’habitude de générer des milliers d’interactions et qui, en bear market, voient leurs statistiques divisées par 10. De là est arrivé également le “putaclic”: le fait de mettre un titre ou une image provocante pour générer plus de clics et ainsi plus d’interactions.
On se retrouve donc dans une marée de personnes qui cherchent à se faire remarquer, se hisser sur les devants de la scène. On a donc du contenu médiocre, inutile, rempli de personnes aigries et frustrées par leur manque de reconnaissance sur le CTFR.
Contenu payant vs gratuit
Pour la plupart des personnes, il est difficile de vivre de leur contenu. Il faut donc se rémunérer d’une manière ou d’une autre. La question vient: faut-il monétiser son contenu ou pas ?
Que ça soit pour du sponsoring ou une newsletter payante, le besoin est le même: une audience et une qualité de contenu. TheBigWhale ont eu autant d’abonnés car dans les années qui ont précédé leur lancement, Raph et Greg ont charbonné leurs réseaux sociaux et avaient une place dans des médias “mainstream”. Personne n’a donc douté de leur légitimité.
À côté de ça, nous allons avoir des personnages comme Ocelot, Cryptique ou encore Picsou qui vont produire du contenu gratuit toute l’année, faire du sponsoring sur un ou deux threads et qui vont se faire atomiser par des personnes qui profitent de leur contenu le reste du temps. Un peu hypocrite à mon humble avis. Surtout si le partenariat en question est légitime et que la due dilligence a été faite en amont. (Non le partenariat avec DOLZ n’est pas de la due dilligence lol)
Il n’y a pas de bonne réponse pour savoir si l’on doit faire du contenu payant ou du contenu gratuit. Tout dépend de COMMENT c’est fait.
Cryptoast ont lancé leur livre. Quelque chose que les gens doivent acheter et qui est donc du contenu payant. Mais pendant des années ils ont informé la France sur les cryptomonnaies et ont ainsi acquis une audience suffisante pour savoir que leur livre allait marcher.
Mais on revient sur le point crucial: l’audience et la notoriété. Les deux choses nécessaires pour pouvoir vivre de son contenu.
La solution miracle (non)
Je n’ai pas de réponse exacte quant au contenu que chacun devrait privilégier.
Je vais donc expliquer la vision de la place que j’essaye de prendre sur ce CTFR.
Mon compte Twitter me sert de source d’information et d’apprentissage. Je tweet peu et uniquement sur les sujets qui m’intéressent et qui je pense pourraient ou devraient intéresser d’autres personnes du CTFR. J’ai également co-fondé le média Oak avec deux amis que je connais depuis le collège.
Je pense que depuis que je suis rentré dans la crypto, le seul conseil que je puisse donner à des gens qui font partie du CTFR, c’est: faites vous des amis. C’est plus sympa de discuter avec pendant le bear market et incroyable de les voir réussir en bullrun. Ce sont également ces personnes qui vont vous soutenir et vous aider à vous améliorer ou partager votre contenu si vous souhaitez à tout prix devenir une personnalité publique sur Twitter.
Conclusion
Restez vous-mêmes et parlez à des gens. Interagissez avec eux de façon courtoise et pertinente.
Ne parlez pas si vous n’avez rien à dire.
Lancez des projets qui contribuent à l’écosystème (et qui vous enrichissent si c’est possible).
Écrivez, mettez vos idées à plat, c’est un exercice incroyable.
Et surtout lisez et écoutez le plus possible tout ce qui se passe dans cet écosystème génial (donc pas les dramas).
Le CTFR peut être magyk si vous le souhaitez et que vous trouvez les bonnes personnes avec qui avancer.
Ce sera tout pour cet article. N’hésitez pas à me suivre sur Twitter si vous le souhaitez ou vous abonner à cette newsletter ci-dessous pour toujours plus de critique peu constructive ;)
Merci de m’avoir lu.
-Artem